Modalité de prise en charge thérapeutique de 1428 sujets atteints de maladie de Verneuil : étude EpiVer - 15/01/19
RésoVerneuil
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Résumé |
Introduction |
Dans le cadre de RésoVerneuil, nous avons cherché à caractériser les modalités de prise en charge de nos patients atteints de maladie de Verneuil (MdV). Ces données sont issues de l’enquête Epiver, étude multicentrique ville–hôpital et l’une des plus importantes séries mondiales non extraite de bases de données d’assurance de santé et dont le diagnostic a été posé par des experts.
Matériel et méthodes |
De mars 2016 à décembre 2017 les membres de RésoVerneuil ont enregistré de manière anonyme les données de l’examen standardisé de leurs patients atteints de MdV. Il s’agissait d’un recueil de déclarations spontanées des malades.
Résultats (1) Antibiothérapie : 76,75 % dont cures multiples 49,37 %, monothérapie 68,77 %, bithérapie 28,99 %, trithérapie 4,97 %.
Les cures duraient en moyenne 3,46 mois avec un quartile supérieur à 3 mois.
(2) Chirurgie : incision 59,31 %, exérèse 41,6 %.
Le nombre moyen d’incisions était de 3 avec un quartile supérieur à 3.
Le nombre moyen d’exérèse était de 1,02 avec un quartile supérieur à 1.
(3) Divers : sels de zinc : 19,12 %, isotrétinoïne : 9,59 %, laser épilatoire : 5,18 %, Médecine douce : 4,97 %, toxine botulinique : 0,14 %.
Discussion |
Pour une affection chronique on peut être surpris du nombre limité de procédures thérapeutiques réalisées. Vingt-cinq pour cent des patients n’ont jamais reçu d’antibiothérapie et moins de la moitié a eu des cures itératives. Quarante pour cent n’ont pas eu de traitement chirurgical alors que la chirurgie est à ce jour le seul traitement potentiellement curatif.
On se doit donc d’évoquer une sous déclaration des modalités de prise en charge par les malades, une prise en charge médico-chirurgicale insuffisantes, une lassitude et un sentiment d’impuissance de nos patients voire peut-être des médecins. Ces hypothèses n’étant pas exclusives les unes des autres.
Conclusion |
Si le traitement de la MdV n’est pas parfaitement codifié et les traitements non pleinement satisfaisants des propositions de schématisation, notamment européennes, de la prise en charge de la MdV ont été publiées ; elles mériteraient probablement d’être plus largement diffusées pour être mieux appliquées.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Hidradénite suppurée, Maladie de Verneuil
Plan
Vol 145 - N° 12S
P. S348-S349 - décembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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